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Quand tout à commencé, nous étions depuis longtemps, déjà, sur le fil du rasoir. Il suffisait d'une petite chiquenaude pour que tout bascule. Donc, tout bascula. Comme une tartine beurrée livrée à elle même et aux lois de l'apesanteur, ça sera le côté beurré qui touchera le sol. Nous en étions là ! Pas grave me direz-vous, il suffit seulement de ramener la tartine à la raison... et sur la table, puis, essuyer le beurre étalé sur le sol et continuer son petit déjeuner, comme si rien ne s'était passé.
Ce n'est pas d'une tartine beurrée dont il s'agit, mais de notre propre futur. Nous ne pouvons indéniablement plus faire l'impasse sur ces instants quand le chaos s'emparera de nos destins. S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un, quelque part, pour emprunter ce chemin. Sans nous en inquiéter outre mesure, nous le savions déjà, mais l'histoire du passé ne fait pas l'avenir.
La fonte des glaces, les incendies, les inondations, les virus, le bruit des bottes, l'économie libérale échevelée et ivre de profit et de haine, tout cela baigne déjà dans une soupe primordiale, nous ramenant à notre condition de poussières d'étoiles.
Il est bien tard pour appuyer sur le bouton pause, rembobiner au maximum et tenter de recommencer.
Qui dirigera ce chaos, le hasard ou la nécessité ?
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