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Lettre à celle que je ne connais pas encore
Difficile de t'écrire, j'imagine que tu sais pourquoi.
le fait de ne t'avoir jamais rencontrée ne facilite pas la relation.
Je n'oserais même pas te demander si toi même tu aimerais m'écrire...
Sachant que part voie de conséquence, tu ne me connais pas non plus.
Je pourrais évidemment faire comme si tu étais une vieille connaissance, mais que pourrais-je te dire, puisque je ne sais rien de toi.
Plus facile pour moi, d'imaginer ce que tu pourrais bien me dire, puisque je n'aurais qu'à l'imaginer. Et de surcroît, tu serais dans l'incapacité de me
contredire, puisque toi non plus, tu ne me connais pas encore.
En attendant cette improbable rencontre, je vais continuer à écrire sur toi, sur la richesse de ton âme et la beauté de ton corps.
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Commentaires
Du grand Devos ! j'aime bcp... quand le problable et l'improbable se désirent proximité ! Pas facile... mais pas improbable car le probable, par le biais du hasard, parfois fait signe...
Amitiés d'une improbable qui a trouvé chemin du probable par le biais de Quichottine puis de Jamoudrou et enfin ici !
Ta lettre a peut être trouvé réponse ?
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Jeudi 18 Février 2016 à 12:40
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Bonjour Margimond , quelle jolie façon de décrire l'attente et l'espoir d'une rencontre , d'un peut être , tout le monde le désire
mais peu savent le dire sans être dans le sentimentalisme exacerbé , j'apprécie , bonne journée ....
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Mardi 16 Février 2016 à 13:20
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Superbe, le montage et le texte. Une idée géniale.
Sculptée dans ta fenêtre de papier
Tu ressembles à l’éphémère
Les coins de ta présence se rebiquent
Têtes de lézards au soleil
Il pleut
Lambeaux gaufrés
Déchirures calligraphiées
Parure disloquée
Tu regardes sans fard
Appuyée sur le garde corps
L’arbre qui éclaire
Le gris du faubourg.
Un enfant passe
Sur une trottinette
Il lève la tête
Fait un signe de la main.
Demain, peut-être,
Il repassera.
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Mardi 16 Février 2016 à 14:42
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Mardi 16 Février 2016 à 13:19
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Salut
belle lettre à une possible bonne destinée
en espérant que cet imaginaire se déroule comme espéré
et j’adhère pleinement à ce qui pourrait arriver
car je suis optimiste et j'en ai aussi quelques volontés
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Jeudi 11 Février 2016 à 09:07
Merci de ton passage justelenoir, Tu amènes ici quelques notes de musique ? Super !
Tu sais l'écriture est un monde où se mêlent réalité et fiction. Mon texte est imaginaire , juste une réflexion absurde sur le possible/impossible de la rencontre entre deux êtres qui ne se connaissent pas et qui n'auront sans doute aucune raison de le faire, à moins que... C'est là qu' opère la magie de l'écriture et de la lecture.
A bientôt
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une chose est sûre c'est que ce texte ne m'est pas adressé, je te connais tant, nous avons randonné ensemble......
la photo est jolie mais tu l'avais déjà publiée. c'est presque un texte de pub pour meetic...
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Jeudi 11 Février 2016 à 08:00
Très beau triptyque ! Effectivement, tu as bien lu, comme son titre l'indique, cette lettre est adressée "à celle que je ne connais pas encore"
Ce n'est pas la même photo, même si elle fait partie de la même série. Et puis, ce qui me semble important c'est le contexte dans laquelle elle se trouve. Parfois une même photo peut flirter avec des textes différents et s'y sentir à l'aise.
Quant à l'idée que mon texte puisse être une pub pour meetic, j'adore ! Serais-je donc le créateur d'un nouveau concept ?
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Nous resterons donc deux parfaits inconnus...
Mais voilà j'ai quand même l'étrange sentiment de t'avoir déjà rencontré
et peut-être m'as tu souri en me tenant la porte de ce magasin dont je ne me souviens plus le nom , ni l'endroit...
Oui étrange ce souvenir qui n'en est pas un...
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Jeudi 11 Février 2016 à 07:17
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putain que c'est beau ce texte !! et puis les fenêtres, c'est un truc qui me parle ces jours ci, un bord de fenêtre pour déployer ses ailes ou pour toi, tout simplement Elle
bises, bonne soirée
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Mercredi 10 Février 2016 à 05:21
Les fenêtres sont de bien étranges objets, éléments indispensables à une maison, ne serait-ce que pour y voir clair à l'intérieur. Leur rôle est différent selon le côté où nous les regardons. Dehors, nous sommes des voyeurs qui cherchons à pénétrer l'intimité de ceux qui l'habitent...Dedans, nous cherchons à sortir, à découvrir le monde extérieur qui nous entour.
Bises et belle journée
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28faisons courtLundi 8 Février 2016 à 05:20Je suis fascinée par le visuel !
peinture, photo, montage ? ... s u p e r b e !
texte :
toi et moi, moi et toi, comment les superposer ?
comment les faire se rencontrer ?
comment en faire une unité, une entité unique ?
nous sommes en plein onirisme Margimondal
et c'est super beau !
bises
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Lundi 8 Février 2016 à 13:43
C'est une photo... Ou plutôt un série qui m'a pris plus d'un an et demi et que j'avais nommée en ce temps "Suivi de la destruction inéluctable d'un réel" C'était une simple affiche sur un mur, le long du canal de l'Ourcq à la hauteur de Pantin.
En plein onirisme Margimondal ! Voilà une très belle expression qui me flatte et assurément me fait une place au Panthéon des rêveurs... Si,si,si, j'y crois.
Bises Françoise.
Bonne semaine.
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J'adore l'idée et ta page... et je suis émerveillée devant le commentaire de Jamadrou.
C'est magique. :)
Quelle belle lettre ce serait !
Passe une douce journée Margi. Bises amicales d'ici.
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Mardi 1er Mars 2016 à 19:33
Mais si, tu le seras... à une autre occasion, j'en suis certaine. :)
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Mardi 1er Mars 2016 à 19:04
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Mardi 1er Mars 2016 à 17:54
Je suis vraiment navrée, j'aurais dû te citer... Mais voilà, je ne l'ai pas fait et je t'adresse toutes mes excuses.
Les accepteras-tu ?
Ce serait une lettre pleine de points de suspensions et de sourires contrits, de celles qui agacent parfois, mais que je devais écrire, car j'ai vraiment très honte...
Bises contrites, Margi.
Passe une douce soirée.
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Lundi 8 Février 2016 à 13:22
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Cette missive serait pleine d' esperluettes : deux lettres ligaturées
et pleine aussi de points de suspension: le silence ou la musique du soleil en suspension dans le vide.
Et dans la Marge de cette lettre, il Y aurait, Monts et merveilles
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Lundi 8 Février 2016 à 13:14
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Lundi 8 Février 2016 à 10:50
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Et pendant que tu écrivais
ne l'as tu pas entendu ouvrir la fenêtre
et t’appeler pour faire connaissance ?
Perdu dans tes pensées, tu continuais d'écrire
Hum, j'ai sans doute cru qu'il s'agissait d'un courant d'air.