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La vie devant soi
Images du film de Charlie Chaplin : Les temps modernes
Se lever matin et repousser ses rêves
Être dans un même lieu froid et sans âme
Accomplir la tâche pour laquelle on est conditionnée
Essayer de se persuader qu’elle est vraiment indispensable
Avoir envie de tout casser
Puis
Se coucher et reprendre le cours de ses rêves qui reviennent doucement
Puis
Se lever matin et les repousser à nouveau...
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Commentaires
on attendra, on a le temps..... es-tu parti visiter tes rêves ? bises
Christine
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Dimanche 23 Avril 2017 à 09:18
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un petit bonjour sur le dernier article pour souhaiter de Joyeuses Paques a tous
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Mercredi 19 Avril 2017 à 11:33
Merci Juste de ta fidélité,
Oui, je sais, je pose le stylo sur une page marmoréenne. Que peut-il y avoir de plus horrible qu'une page blanche, un stylo noir, avec une cartouche toute neuve, prête à en découdre, et... un vide entre les deux ?
Les choses se bousculent un peu dans ma tête., je vais rebondir , je sais.
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Dimanche 16 Avril 2017 à 09:15
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Vendredi 14 Avril 2017 à 11:36
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En fait la Vie n'est que répétitions de mots , de gestes , de pensées
Mais différentes chaque fois ....Peut être çà ...J'avais envie de te faire un petit signe ....
Bise Denis
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Jeudi 13 Avril 2017 à 20:50
Cher Denis , mais cela ne rejoindrait pas ce que je disais en terme de répétitions différentes !!!!
Sinon tu m'expliqueras .... moi c'est pas le fleuve , c'est le lac , sérieux je n'ai pas peur de dire
Que je n'ai pas compris , on y est ou on y est pas , çà m'annonce une heure de cogitations nocturnes .....Bise Denis
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Jeudi 13 Avril 2017 à 19:26
Merci betty pour cet agréable petit coucou. .
Non, si on suit la philosophie moniste, la seule qui vaille à mon goût, Tout est toujours différent puisque nous vivons dans un présent qui se renouvelle sans cesse. Selon Héraclite "On ne peut pas entrer une seconde fois dans le même fleuve, car c'est une autre eau qui vient à vous ; elle se dissipe et s'amasse de nouveau ; elle recherche et abandonne, elle s'approche et s'éloigne. Nous descendons et nous ne descendons pas dans ce fleuve, nous y sommes et nous n'y sommes pas. " qu'en penses-tu ?
Bise Betty
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40mélaniteSamedi 8 Avril 2017 à 17:49Egoïstement j'ai fait une double lecture, transposant sur un plan personnel... en ce moment, en phase avec une actualité déprimante, je me noie dans le "puis"...
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Jeudi 13 Avril 2017 à 19:28
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Es tu sorti des "miasmes" qui t'ont poussé à écrire ce billet ?
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Mardi 4 Avril 2017 à 18:17
Bonjours Chinou
Je ne sais pas trop, avec tout ce qui se passe autour de nous. Je crois qu'effectivement, je vis dans ces "miasmes" en ce moment... J'ai besoin de faire le point sur toute cette actualité qui me blesse, alors que les choses sont si simples, qu'il suffit seulement d'un peu de bon sens.
Bise Chinou...
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Aimer la vie même si les matins ne conduisent pas vers des aurores idéales. J'ai rencontré tellement d’ouvriers sidérurgistes et de mineurs qui aimaient leur métiers et qui avaient de beaux rêves et de beaux idéaux et tellement de cols blancs désabusés et aigris. La vérité est dans notre tête et entre nos mains.
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Mardi 4 Avril 2017 à 18:11
Salut Étienne,
Oui, ils aimaient leur métier, j'en suis sûr, mais leur rêve, était-il vraiment à la hauteur de leur espérance. J'ai toujours du mal à admettre que ces gens là se fassent appeler les LU, Les Michelin et maintenant les Haribo (oooups, j'anticipe, les médias vont bientôt nous la faire, celle-là ... et j'en passe). Ils perdent leur âme au profit du nom de leur entreprise qui bien souvent les traite comme des matricules dans les dossiers du RH. Ne serait-il pas plus honnête de leur part de nous dire, puisqu'ils acceptent les interviews à la télé ( la Pravda) : Je n'ai plus de salaire plutôt que j'ai perdu le travail que j'aimais depuis toujours et je ne m'en remettrai jamais . Bon, excuse-moi Étienne, je m'égare un peu... La politique me dégoutte ! Oui, j'espère comme toi que la vérité est encore entre nos mains. Je l'espère et je le dis encore : j'y crois... ensuite, on verra.
Content que tu passes par là, en ce moment mon écriture est à sec... Le mal du temps peut-être.
A bientôt Etienne
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allez tiens, je me recouche !
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Vendredi 31 Mars 2017 à 10:29
Oui, c'est peut-être aussi bien . Mais il faut avoir "sa Babylone", c'est vital aujourd'hui ! En écho à un livre de Richard Brotigan, issu de la beat génération, trop peu connu à mon humble avis (pour en savoir plus, https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Brautigan ).
Le Roman s'appelle "Un privé à Babylone". Pour faire court, c'est l'histoire d'un pauvre type, inspecteur de police, dans un bureau pourri, à qui il arrive toujours des merdes. Mais, dès qu'il a un moment, "il file à Babylone", un lieu imaginaire où il est détective privé, où il a deux merveilleuses secrétaires, une voiture de sport, et où tout lui réussi . Bon, ok, à un moment, il faut revenir !
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plutôt mourir. ça aurait pu être ainsi, plusieurs fois. J'ai eu à chaque fois le sursaut, l'énergie vitale, j'ai rejeté cette vie, j'ai pris des risques mais à chaque fois je suis retombée sur mes pieds par magie et j'ai continué un autre chemin.
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Vendredi 31 Mars 2017 à 10:41
Qui n'a pas eu, une fois dans sa vie, l'impression de n'être utile pour personne, même pas pour soi. Mais, chaque fois on se relève car l'homme marche debout et puis, rien n'est gravé dans le marbre, il y a toujours une issue, un chemin de traverse qui sent bon l'odeur d'exister, l'odeur d'une autre liberté peut-être... Parfois, oui, on prend du risque, mais est-ce une raison pour renoncer à une chose si belle que la Vie ?
Bon week-end à toi younder
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Bonjour Margi-Denis,
En lisant le titre de ton article je m'attendais à quelque chose en rapport avec le livre que R.Gary avait écrit sous le pseudo Emile Ajar.
Ceci dit je ne suis pas déçu par le contenu, le poème colle parfaitement à la photo où Charlot travaille à la chaine. Il y a mieux comme boulot pour rêver.
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Vendredi 31 Mars 2017 à 11:32
Salut Pierre,
Tmor m'a fait la même réflexion. Je n'ai jamais lu ce roman de Gary, mais c'est promis, je vais combler rapidement cette lacune (merci pour cette idée-lecture).
Effectivement, la rentabilité à tout prix, ce Taylorisme ambiant, ne porte pas au rêve. J'ai eu la chance d'y échapper, ce qui n'est pas déjà si mal, mais... ce qui ne m'empêche pas non plus de considérer que ce n'est pas terrible. Je ne sais pas quoi penser, quand je vois à la télévision des femmes et des hommes licenciés, qui ont fait durant toute leur vie du "travail à la chaine" pleurer sur la "beauté" de leur "travail, de leur 'entreprise", jusqu’à accepter de porter le nom de celle-ci. Les "LU", les "Michelin"... et bien d'autres encore. J'espère seulement qu'ils ne regrettent pas un travail, mais seulement un salaire pour faire vivre la famille.
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Je n'ai jamais vécu ce que tu décris. Même lorsque j'ai travaillé dans des conditions physiquement ou pschologiquement difficiles j'ai toujours été heureuse le matin de me lever et d'aller travailler.
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Vendredi 31 Mars 2017 à 11:45
Je vais t'avouer que moi aussi, privilégié, je ne suis jamais allé au travail avec "la boule au ventre", mais, au train où vont les choses aujourd'hui, avec ce que certains de nos politiques proposent... je me pose des questions sur leur conception du travail et aussi sur ce que représente l'être humain à leur yeux.
Bises Chinou et bon week-end
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33vioJeudi 23 Mars 2017 à 16:25houlala mais non !! c'est pourtant la terrible réalité de plein de gens :/, travailler dans la contrainte et surtout subir ; mais tu sais, l'Homme se complait souvent à subir ce qu'on lui propose car c'est parfois plus facile et ça permet de pouvoir aussi se plaindre... quant à repousser ses rêves, bien sûr qu'on peut le faire mais c'est dommage de ne pas plutôt chercher à les vivre !? en tous les cas c'est ce que je m'efforce de faire (et sans trop d'efforts s'il vous plait :D)
je t'embrasse, longtemps que je n'avais pas blogué un peu :)
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Vendredi 31 Mars 2017 à 11:59
Oui, je me demande parfois si il n'y a pas, comme tu le dis, une forme de masochisme chez certaines/certains, voir ma réponse au commentaire de Pierre*. Je souhaite seulement que ce ne soit pas une réponse sincère de leur part...
Oui, Violaine, continu à vivre tes rêves, c'est vital... voir la réponse que j'ai faite au commentaire des caphys.
Je t'embrasse aussi, Violaine, merci de ta visite. Je sais que tu referas un blog .
Bon week-end...
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31Betty....Lundi 20 Mars 2017 à 18:18Survie sur fond de désespoir !!! .....Pourquoi se punir et enfouir ses rêves ? les enterrer
Dans le jardin pourquoi pas et planter un rosier dessus rosier qui fanera des effluves
D'amertume des rêves enterrés ....En attendant le Temps file et la Vie passe et tous deux
Se moquent de ces rêves délaissés....Se lever matin et décider de changer tout et le faire
Avant de se lever matin si las que renoncer s'impose .....
Bise de Belle soirée Denis
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Mardi 21 Mars 2017 à 10:11
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Inviter le rêve à partager sa journée tout en gardant les pieds sur terre et les mains dans le cambouis...
La lumière n'est jamais très loin de ceux qui l'espère.
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Lundi 20 Mars 2017 à 12:33
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Le matin, je m'éveille en chantant
Et le soir, je me couche en dansant
Entre temps, je fais la sieste
Voilà tout ce qui me reste
Ou je me fais du café
On ne se soigne jamais assez
La, la, la, la, la, la, la, la, la,...-
Lundi 20 Mars 2017 à 12:26
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Denis,
Yep. C'est le titre d'un très beau roman de Romain Gary. Bel hommage que tu lui fais là.
C'est le matin alors on recommence !
@+
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sabyLundi 20 Mars 2017 à 18:53Excellent je confirme Thierry .
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Lundi 20 Mars 2017 à 12:20
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Je rêvais je rêve et je rêverai encore et toujours même si .... oui tout les matins on les pousse un peu car l'obligation de se bouger pour le nécessaire est là , prioritaire , donc oui ,forcément on les pousse dans un tiroir de notre tête .... pour aller les rechercher dès qu'on sera tranquille ....
Bien le bonjour Denis et la bonne semaine
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Lundi 20 Mars 2017 à 12:14
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Certains pensent que: éveillé ou en plein sommeil, tout est irréel, tout est rêvé. A quoi servirait-il donc de repousser les rêves de la nuit , si c'est pour se retrouver dans le grand rêve diurne.
Bonne fin de weekend Denis
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Lundi 20 Mars 2017 à 12:07
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"Se lever matin et repousser ses rêves..."
Nous ne pouvons pas repousser les rêves, ils nous suivent comme notre ombre. Il suffit d'un rayon de lumière pour qu'ils repoussent comme par enchantement. On appelle ça espoir.
La vie n'est qu'échange entre la nuit et le jour, le sombre et le lumineux.
Tes deux photos le prouvent bien Margi.
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Lundi 20 Mars 2017 à 12:00
Je ne suis pas psy, mais il me semble quand même qu'on peut, ou qu'il nous faille "repousser" nos rêves dans un petit coin de notre moi, au moins pour un moment, le temps d'une journée de travail par exemple où celui-ci requiert toute notre attention (travail dangereux ou intellectuel). Hummm, penser à la deuxième photo, lorsque nous sommes dans la situation de la première, ça peut être dangereux
C'est pour cette raison que je dis "Essayer de se persuader que ce travail est vraiment indispensable", car sinon, il devient aliénant.
J'ai écrit ce petit texte suite à la lecture du dossier de Télérama n°30504 (la semaine dernière) sur les nouvelles conditions de travail avec Internet.
Bon début de semaine Jamadrou
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Oh il n y a plus personne depuis quelques jours ........ mais la vie oui la vie Margi oui je sais .... un petit coucou en passant en attendant d'autres posts
Oui, j'avais besoin d'un peu de recul... quand les pages blanches de mon carnet de dévoyages refusent l'encre, c'est qu'elle n'est plus assez de bonne qualité... Alors, je range mon stylo un moment et je pars faire un tour dehors.
Merci Saby de ta visite.