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Avec le temps...
Absente depuis si longtemps
De quels sommeils obscurs me reviens-tu
Depuis
Combien de rêves assassinés
De desseins écrasés sous le poids des marées
De terres brulées par mille soleils sans vie
De terres promises et jamais données
Ici le ciel n’a pas changé depuis ton départ
Juste un peu plus sombre
Et toi
Plus transparente
Mais l’ensemble tient encore
Comme la plus vieille des nostalgies de pierre
Le quai s’impose pour une saudade improvisée
Les vents te sont encore favorables
Mais
Pour combien de temps
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Commentaires
J'aime l'ambiance et la qualité de ton blog, je me permets de le mettre ds mes liens sauf si tu n'es pas d'accord
Poignant. Mais tu as arrêté le temps et ses ravages, parce que tu as su dire cette histoire et qu'une histoire ne meurt pas.
Des mots comme ça, c'est tout l'être qui s'exprime; et les photos abimées, on peut les réparer. Et la vie n'est rien d'autre qu'une suite de photographies.
Bonne après midi
Merci à vous toutes et tous pour le plaisir que j'ai eu à vous lire.
Je vous souhaite une belle journée.
Margi
C'est une chanson d'amour, et l'amour ne connaît aucune frontière, ni l'oubli.
Merci pour ce beau partage...
terriblement touchant, avec le temps va, tout s'en va.... les choses, les souvenirs deviennent floues mais jamais on n'oublie, jamais ! j'avais écrit un billet (que j'ai effacé sur un coup de tête) sur le mm sujet ou presque, je vais p e en réécrire un, du coup !
merci pr ce billet chargé d'émotion et des bises de bonne nuit margi !
Bonsoir Margimond,
L''ensemble photo/texte est saisissant. Comme l'exprime Quichottine, il y a de quelque chose d'indicible et de troublant. Cette femme qui apparaît entre les persiennes nous confronte à son histoire alors qu'elle nous est inconnue. C'est très troublant.
Merci pour cet "article" qui touche en nous quelque chose, qui génère l'émotion.
Douce soirée, Margimond !
Bises
Je ne sais qui elle est... et je ne sais que dire.
Mais si je reste silencieuse, c'est peut-être parce qu'il y a là plus que des mots.
Passe une douce soirée.
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retour sur une triste absence, avec le temps on colmate un peu ses peines et on survit